Selon la dernière étude mondiale sur les homicides de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, plus de 400 000 personnes sont assassinées chaque années dans le monde (moyenne de 1992 à 2017), soit environ dix fois le nombre de personnes tuées par an dans des conflits armés au cours de la même période. Selon le rapport, plusieurs facteurs socio-économiques influencent le taux d'homicide : l'inégalité sociale, le chômage, l'instabilité politique, l'accessibilité et la possession d'armes à feu (un peu plus de la moitié des homicides seraient commis avec des armes à feu), mais aussi, et en particulier, le développement des gangs, du crime organisé et des trafics de drogue.
L'Amérique centrale et les Caraïbes sont considérés comme des points chauds dans le monde, avec des pays comme le Salvador (52 homicides volontaires pour 100 000 habitants), la Jamaïque (44) et le Honduras (39), qui connaissent des taux de meurtres jusqu'à huit fois supérieurs à la moyenne mondiale, qui était de 6,1 pour 100 000 habitants en 2017. L'Europe (3,0) et l'Asie (2,3) affichaient de leur côté des taux d'homicides deux fois moins élevés que la moyenne.
Parmi les facteurs qui conduisent à faire baisser le taux de criminalité globale, on peut citer le niveau de prospérité des pays, l'efficacité de l'application de la loi, une faible disponibilité des armes (en particulier les armes à feu) et la sévérité des peines prévues pour les homicides. Le Japon, par exemple, avec un taux de 0,2 meurtres pour 100 000 citoyens en 2018, est un pays plutôt prospère qui applique une réglementation très stricte en matière de détention d'armes.
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