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A quelque 16.000 km de Nouméa, de jeunes Calédoniens venus étudier en métropole racontent leur "inquiétude" ou leur "colère" face aux images des violences sur "leur" archipel et espèrent que "la sérénité" va revenir très vite. A Paris, une poignée d'entre eux ont ressenti la nécessité de se retrouver pour pique-niquer dans le Bois de Vincennes, et surtout décompresser : "On avait besoin de prendre du recul, montrer qu'on était ensemble et se soutenir", raconte Joan Vaitulukina, la vingtaine, à l'initiative de ce rassemblement entre étudiants originaires du "Caillou"...
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